Ma cabane au Canada…
Ce n’est pas à proprement parler de cabane comme on pourrait l’imaginer, en pleine forêt, toute en bois, style cabane de chasse Russe de la Primorié, mais plutôt d’un lieu adéquat au besoin du moment. merci la vie encore une fois.
Après avoir passé quelques jours chez Clarence, mon “papy-cougar”, c’est dans un mobile-home que je passerai une partie de l’hiver. Irene est une jeune infirmière du petit hôpital de Bella-coola, qui y travaille à temps partiel. Depuis peu, elle a acheter une maison équipée d’un mobile-home, qui ont souffert tous deux de la récente crue du fleuve. Là aussi il y a besoin d’aide, et tout naturellement l’échange se fait. Je peux avoir une chambre et partager le “trailer” comme on dit ici, contre un coup de main à la rénovation. il faut repeindre les pièces et installer un nouveau plancher. Dehors, Gilles, un charpentier, s’affaire à surélever le tout de 50cm, afin de prévenir les prochaines montée des eaux
L’activité ne manque pas autour du mobile-home!
Ce lieu me permet de prendre le temps nécessaire à la réalisation des deux prochains films sur la Russie. Celui (enfin!) de notre deuxième partie de voyage, la rencontre avec la taïga des Komis, au nord de l’Oural, au cours de l’été 2009. Un film de 38mn qui devient une sorte de rétrospective. Et puis il y a aussi le film sur la rencontre avec la Primorié et les Udèges, au nord est de Vladivostok, au cours de l’été dernier. Au bout du monde, au bout du voyage et au début d’un autre… il sera réaliser certainement à la suite, avec une pointe différente d’émotion.
Je passe donc la plupart de mon temps en alternance, pour ne pas saturer, entre les outils à bois, la table de montage (on m’a prêté un autre écran, ça aide!!!) et les pinceaux (je m’y suis remis avec plaisir, je vous montre ma croute). Bien entendue, les randonnées sont toujours au programme, je ne peux m’en passer.