En Lituanie, le contraste entre 2 mondes à 2 vitesses bien différentes se fait plus visible encore. Dans les scènes et les paysages que l’on attrape au passage, on se fait une idée, de l’histoire communiste, du présent en changement, de l’avenir incertain vers lequel ce pays est propulsé.
Ce qui saute aux yeux, c’est le choc de l’Ancien et du Nouveau. Chaque petite baraque de bois est habitée par un Ancien au moins, accompagné de son cheval entravé, de sa vache attachée, au milieu de champs sans clotures. Ceux-là ne changeront jamais, ils ne peuvent faire autrement, et leur monde est emprunt de savoir-vivre, leurs animaux beaux, luisants, bien portant… Une Humanité se dégage de monde-là, pourtant voué à disparaître…
Parce que en face, il y a l’Europe qui s’empare de ce pays trop vieux, trop obsolète, pour le rénover à sa manière. Ici, rien n’est encore trop aménagé, comme par chez nous. Ici, les terre sont encore libres de fil de fer. Juste par-ci par-là parturées… “Imaginez toutes ces terres cultivées, quasi plates, pleines de lacs poissonneux??” Les crédits sont ouverts, des marchés sont à prendre, les routes à refaire, les camions à changer, les super-marchés à implanter (dans les villages, un commerce, deux parfois…), des tracteurs contre des chevaux, du pétrole contre de l’air pur. Des machines, à la place de ces Vieux bientôt oubliés.
Les jeunes, eux, sont en ville. Leurs envies doivent se porter vers les promesses de la télévision. C’est dur de voir ce monde n mutation perdre les dernières faibles racines qui lui restaient (le communisme n’ayant pas arrangé les choses… à cause de la peur, de la dénonciation, et d’autres facteurs encore difficiles à appréhender).
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