août
24
2011
0

Itinéraire “Bis”

Petit à petit, au fur et à mesure que je descends vers le sud, le soleil montre gentiment le bout de ses rayons bienfaisants. J’ai beau me dire que c’est nécessaire et vitale pour la redwood forest, je suis bien content d’avoir chaud. Mais ce n’est quand même pas les grosses chaleurs, et me dit que c’est plus facile pour rouler. ah! vivement le cancer! enfin pas celui qui me guette à force de fumer, mais l’autre, celui des tropiques. Mais je ferai moins le malin une fois arriver au Mexique en traversant le désert du Sonora, là il fera vraiment très, très chaud.
La route appelé “l’allée des géants”, est encore un moment jalonnée de séquoias, preuve que ces “seigneurs” de la forêt étaient présent à une époque pas si lointaine que ça sur une bonne partie de la côte ouest. A un moment donné, je me suis demandé si je n’allais pas rendre visite à leurs cousins les séquoias géant de la Sierra Névada, mais le temps me manque et n’ai pas envie d’avoir le cœur brisé de voir une nouvelle fois ce cortège de touristes attirés par l’envie de se faire prendre en photo à leurs pieds où passer en voiture à travers l’un d’entre eux, comme le montre cette célèbre photo que l’on connait tous.

bifurcation sur itinéraire bis

bifurcation sur itinéraire bis

La route devient un peu plus tranquille lorsqu’elle bifurque , pour longer au plus près la côte ouest pacifique. Je me rapproche cependant d’une grande ville: San Fransisco. Bien qu’habituer depuis de long mois passés en Colombie Britannique, cela me fait toujours un peu drôle d’être obligé de  tout calculer: Les miles en km, les gallons en litres, les kilos en livres, les centimètres en pouces,  les millimètres en pieds… Je fais donc très souvent des “pieds et des mains ” pour tout convertir! d’ailleurs petits jeux, je me suis pesé avec mon vélo sur une balance de camion histoire de voir combien je trimbale; Sachant que  une livre fait 0,40 kg, je pèse avec mon vélo et sacoche: 300 livre (le vélo seul avec bagages 160), à vous de jouer.

attention, piège, ce ne sont pas des km!!!

attention, piège, ce ne sont pas des km!!!

Beaucoup de lieux portent des noms Russes comme “fort Ross”, qui vient de  Rossia (Russie), qui jadis installaient des comptoirs sur la côtes pour traiter les fourrures. C’était lorsqu’ils possédaient l’Alaska. A mes yeux c’est comme à chaque fois un bonjour de la Russie. Je ne manquerais pas d’aller jeter un petit “Priviet” (bonjour), au cimetière du fort.

San Fransisco, grosse ville sur ma route. Avec le trafic, c’est pour moi stress on the city, mais heureusement l’itinéraire vélo est bien fait, et me fait passer par les villas bourgeoises, un luxe qui ressemble plus à des maisons barbies qu’autres choses. Sur le fameux pont de la “porte d’or”, c’est la cohue de touristes japonais, asiatiques ou autres venue se faire photographier sur ce monument mythique.

le golden gate dans son éternel brouillard

le golden gate dans son éternel brouillard

Je le traverse sans sourciller, pour moi c’est juste un pont! et je perds du temps à slalommer entre les badeaux

Puis les villes s’enchainent les unes après les autres: Santa barbara, qui me rappel se feuilleton débile qui passait dans ma jeunesse, Santa cruz, avec un air déjà mexicain, mais faussement bourgeois et touristique, à la vue de bons nombres de sans abris et de “zonard” qui trainent le long des faubourgs.

Santa Cruz, faussement propre

Santa Cruz, faussement propre

Puis, avant Los Angeles, autre grosse ville qui m’érisse les poils: Malibu ( encore un feuilleton débile) sans heureusement d’alerte, puisque je traverse les plages tôt le matin et qui sont du fait désertes.

Plage à Malibu, de toute façon, je préfère une bière fraîche!!!

Plage à Malibu, de toute façon, je préfère une bière fraîche!!!

Pavillons bourgeois,  même pas peur des tsunamis!!

Pavillons bourgeois, même pas peur des tsunamis!!

Heureusement, il y à des rencontres, et particulièrement Kenneth. Musicien et prof de tennis pour des cours particuliers, il associe le yoga et le tennis pour donner un coup de souffle nouveau à ses élèves. Sur la route depuis plusieurs années maintenant il à choisit ce mode de vie qui, dit il lui  convient  mieux. Besoin de peu de choses, une vie plus seine et sans stress.

Kenneth, chouette, il fume!!!

Kenneth, chouette, il fume!!!

Il aimerait quand même devenir célèbre dans cette région où les riches abondent. Nous roulons ensembles deux journées, cela me convient, il connait tout les plans camping ou dormir, prendre des douches gratuitement. Il a cependant du mal à vouloir camper en pleine nature à mon grand regret, et quand je l’ai vu manger froid des boites de conserves, je lui ai proposer un ptit gueuleton.

double foyer, je devient un pro de la cuisine au feu de bois!

double foyer, je devient un pro de la cuisine au feu de bois!

dernière grosse ville sur ma route "la cité des Anges" Los angeles envers du décor!

dernière grosse ville sur ma route "la cité des Anges" Los angeles envers du décor!

Puis c’est la ville de Los Angeles qui une fois de plus me fait grincer des dents et tousser plus qu’un paquet de clop. Après les plages et les villas bourgeoises, le port avec ses millions de conteneurs attendant d’être expédier pour la surconsommation à outrance, ce sont les raffineries et quartiers industriels qu’il faut traverser. Camper dans la nature est une douce utopie et seul un parc national fait d’arbustes rabougris replantés me permettra de me poser sans pouvoir y faire de feu de peur d’être repéré. Tout d’ailleurs autour de moi sur ma route est artificiel. Autour des routes, villes ou villas arrosés en permanence par des réseaux de tuyaux d’eau permet aux parterre de fleurir, alors que dans les collines ce sont les cactus et les arbustes secs qui poussent. La région devient plus sèche, pas les villes.

Les habitants en sont très content de vivre dans cet univers de faux semblant, cachant leurs craintes d’être agressés où cambriolés. alors on veille!!!

"Attention les voisins surveillent!" indique le panneau, bonjour l'ambiance!

"Attention les voisins surveillent!" indique le panneau, bonjour l'ambiance!

img_1138

Les kilomètres défilent et me voilà dans la dernière grande ville avant la frontière Mexicaine: San Diego.

img_11431 Sans trop y croire j’envoie un mail à un contact rencontré au  tout début des US, Bryan, qui en fin de virée à vélo dans les environs de l’Olympic National Parc m’avait croisé. A ce moment je m’étais dis que je ne comptais pas m’y arrêter dans cette ville frontalière. Mais au final, une bonne pause, histoire de préparer la suite du voyage est plus que nécessaire. Bryan est prof de science et sa femme Elizabeth trompettiste en freelance et également prof. Ils sont chez eux et sont heureux de m’accueillir. Ils font vraiment tout pour que je puisse me sentir comme chez moi, me conduisant même à travers la ville y trouver banque, poste et magasin vélo.

Une pause bénéfique chez un couple en or, une amitié se créer

Une pause bénéfique chez un couple en or, une amitié se créer

Une amitié se créer, des  moments forts  partagés me font changer mon idée sur les américains, même si je me doutais que tous ne sont pas avec un gros camping car où dans des maisons bourgeoises entretenues par des Mexicains qu’ils craignent. Je les remercie comme je le peux, en cuisinant des petits plats à ma façon où en leurs offrants les films du voyage et une aquarelle. Bryan me promet qu’à ses prochaine vacances il me rejoindra pour rouler ensemble en Amérique Centrale.

Il est temps pour moi de reprendre la route, même si je pouvais rester encore plus longtemps, la suite du voyage m’appelle. nous nous reverrons, c’est sûr. J’espère pouvoir un jour les accueillir dans mon village et leurs rendre la pareille. Un autre monde m’attend à présent. Tout, je le sais va être différent, climat, population, niveau de vie et ambiance. C’est bien le tour des mondes que je réalise, Au revoir les US, bonjour le Mexique!!!

Ecrit par Asso Kernunos in: Non classé, Usa côtes ouest, californie, route 101 |
août
09
2011
0

Sur la route

panneau-101higway

Je longe toujours la côte pacifique, et entre en Californie. un nom bien connu chez nous, car fredonné par un chanteur Français, à une époque où le “rêve américain” était sublimé. un nom synonyme de soleil, de plages et de sable fin… Pour l’instant pour moi, ce n’est pas le cas. En fait, c’est plutôt brouillard pluvieux le matin, deux heures de soleil l’après midi, ( encore avec un peu de chance)  et un vent souvent présent qui me fait rouler en pull régulièrement. La côte est cependant sauvage et magnifique. On peut admirer le travail de l’océan grignotant depuis des millénaires  les falaises. Peut de gens s’y baignent du fait de la température froide , et seuls quelques surfeurs jouent avec les vagues déferlantes.

au fil du temps les vagues sculptent la côte Californienne

au fil du temps les vagues sculptent la côte Californienne

La saison est estivale et le flot incessant des voitures et camions met mon morale à rude épreuve. Bruyante et extravagante, tel est mon impression de l’Amérique. Ici, rien ne compte plus que l’apparence et le fric, déballé l’espace d’un instant par toute une population qui vit à crédit. Tout est fait d’ailleurs pour les voitures, et les “drive-in” et drive-thru” (fastfood et boutiques en tout genre où l’on reste dans sa voiture pour commander et consommer), se comptent par centaines. La mal-bouffe, une vérité terrifiante et bien présente qui condamne cette société . On m’affirmera un jour que 80% de la population est en sur-poids et que 50% d’entre eux sont obèses! Je m’amuse, lors des poses courses à compter les individus faisant les leurs  et constate cette triste vérité avec effroi.

Dans cette virée Américaine, je rencontre beaucoup de cyclistes. il faut dire que cette route est très réputer, et chacun à sa raison pour l’emprunter. Le plus souvent pour les vacances et rarement pour un long voyage comme le mien. alors, dans les arrêt camping, je fais office de baroudeur au long cours et détient le record de distance et de temps passé sur un vélo. Ce qui impressionne’ également c’est ma façon de cuisiner, au feu de bois, bien sûr. Alors que la majeure partie d’entre eux mangent lyophilisée, je déballe légumes, épices, viandes (difficile de m’en passer!!!) pâtes ou riz. Et puis, je raconte mes aventures, la traversée de la Russie et de l’Asie Centrale, ma séparation avec Marilia qui décide de rester dans la taïga sauvage et bien entendue l’épisode Canadien avec la crue de la Bella-Coola.

pour l’instant je roule seul, même si il m’est arrivé pendant deux jours, d’accompagner Darby , un homme de 61 ans qui décide de changer de vie après des années de labeurs et de vie “normale”. il souhaite faire un tour du monde l’année prochaine et tente un test. Il est heureux de rouler avec moi et j’essaie de lui montrer que la route peu, si on le souhaite nous donner le meilleur. avant de se quitter je cuisine un petit repas de fête, une paëla aux fruits de mer qui le fera complètement halluciner. J’espère le voir en France lorsqu’il y passera.

crevaison, pour Darby, le lot quotidien d'un véloroutard

crevaison, pour Darby, le lot quotidien d'un véloroutard

les côtes, une épreuve qui s'affronte

les côtes, une épreuve qui s'affronte

Sur cette route, il y a beaucoup de cyclistes alors voici un petit aperçu des gens que je croise:

Melvin, avec en poche du café et un kit de réparation

Melvin, avec en poche du café et un kit de réparation

les vacanciers, pour une petite ou moyenne distance.

les vacanciers, pour une petite ou moyenne distance.

Dublin traverse les states et cherche sur la côte à acheter unvoilier pour y vivre

Dublin traverse les states et cherche sur la côte à acheter unvoilier pour y vivre

Lucas, un Allemand partit d'Alaska et qui rallie la terre de feu

Lucas, un Allemand partit d'Alaska et qui rallie la terre de feu

la palme, revient à ce couple qui décide de prouver que l’on peut partir au tour du monde à vélo avec quatre enfants (cela me rappelle la Thaïlande et zoé)

une famille avec 4 bouts de choux pour un tour du monde

une famille avec 4 bouts de choux pour un tour du monde

grande expérience, pour ces enfants le dernier est encore au sein avec maman

grande expérience, pour ces enfants le dernier est encore au sein avec maman

Ces moments de rencontres sont pour moi des comme des petits bonheur sur cette route, somme toute bien triste.  Je ne vois qu ‘exploitation intensive, des forêts ou des vallées. Je me demande comment est le reste du pays! En réponse, on me dit qu’ici c’est la plus belle partie; dans les anciennes plaines où régnaient les bisons, on peut conduire pendant 12 heures sans quitter le même champs de maïs!!

tractosaure

tractosaure

incroyable. Qu’on t il fait de ce pays, qui autrefois devait être si merveilleux, si riche en diversité!

Mais je dois faire abstraction, continuer à rouler et malgré moi je me sens comme un animal sauvage parmi les humains qui sont mes semblables mais que je finis par détester.

Même les camping des parcs nationaux pourtant peux cher, ne sont pas adaptés à mon mode de vie, et lorsque je trouve un petit bosquet, je me sens plus à l’aise, presque chez moi et quand un coyote vient me voir, curieux, je me dis que j’ai fait le bon choix. Je me dis qu’heureusement Marilia n’est pas là, dans ce monde de fou, elle aurait craquée, elle si sensible à la vie sauvage; elle à fait le bon choix en restant de l’autre côté, dans cette taïga si magnifique pour y faire sa vie.

img_1083

Ecrit par Asso Kernunos in: Autour du voyage |
août
09
2011
0

Survivante de la préhistoire et mémoire de la terre : La Redwood forest

img_0156

Tout au long de la côte Nord-Ouest des Etats Unis, du Sud de l’Oregon, au Nord de la Californie, s’étend une forêt des plus exceptionnelle. Apparue au cours du Jurassique, il y plus de cent millions d’années sur tout hémisphère nord du globe, elle fut contemporaine des dinosaures. Avec la dernière glaciation et les changements de température, elle fut retranchée à cette étroite bande océanique au relief montagneux.

img_06951

C’est en 1794, qu’un scientifique du nom de Archibald Menzies décrit cette espèce et lui donne le nom de Séquoia Sempervirens. Séquoia en l’honneur d’un chef de tribu Cherokee: « Sequoyah » et sempervirens qui veut dire toujours vivant. Avec plus de 100m de hauteur ils font partis des arbres les plus haut au monde,peuvent vivre plus de 2000 ans et peser plus de 50 tonnes. Résistants aux insectes et aux feux et ayant la faculté d’émettre des rejets par leurs racines et leurs troncs, ils méritent bien leur nom.

img_0153 img_06821

Dans sa famille, il a deux cousins. Le Sequoiadendron giganteum ou Séquoia géant vit lui dans la Sierra Nevada, à l’Est de la Californie dans les montagnes. Là, vivent les plus gros et plus massifs arbres au monde. Certains comme le « Général Sherman » à une hauteur de 83m pour une circonférence de 30m, un volume de 1400m3 et une masse estimée à 1200 tonnes!

un séquoia tombé à terre reste impressionant

un séquoia tombé à terre reste impressionant

Le second, le………… (métasequoia glyptostropoïde), vit quand à lui dans le Sichuan, une province de Chine.

Lorsque l’on parcours cette forêt de séquoia, on est non seulement frappé par l’imposante stature de ces géants, mais aussi par l’incroyable diversité de fougères, de mousses et d’arbustes qui tapissent le sol. Certaines fougères (épiphytes) colonisent la canopée offrant gite à une myriade d’insectes, de grenouilles et d’oiseaux.img_0722

Lorsque l’on mesure sa biomasse (c’est à dire l’ensemble du vivant dans un espace donné), elle est 5 fois supérieure au m2 que la forêt tropicale ! L’atmosphère ambiant explique cette incroyable biodiversité. La confrontation entre l’air froid venu de l’océan et la chaleur de la terre, créer un brouillard quasi permanent pendant l’été et un temps doux et pluvieux pendant l’hiver.img_1012



Les cerfs et chevreuils abondent, mais les ours et les cougars se font rare. Les rivières et l’océan regorgent de poissons et de mollusques dont raffolent les « lions de mers ».

C’est dans cet univers que vivaient les Yorok, les Tolowa ou les Chilula depuis près de 10 000ans. Vivants en parfaite collaboration avec leur environnement, ils tiraient du séquoia la majeur partie de leurs bien matériel. Maisons, canoës, vêtements et ustensiles divers venaient de cet arbre incroyable.

img_01991

Ce sont les Russes qui les premiers s’installèrent dans la région vers 1812, et installèrent un comptoir où ils commerçaient les peaux de loutres de mer et autres mammifères. En 1800, la forêt côtière couvrait probablement 1 million d’ha, lorsque les premiers colons Américains prirent possession des lieux. A leurs contact, les tribus native furent décimées, la porte était grande ouverte pour l’exploitation en tout genre. De l’or fut trouvé et les mines commencèrent à creuser, puis les industries forestières s’intéressèrent au potentiel que représentaient les qualités du séquoia. Lorsqu’un tremblement de terre, suivit d’un incendie dévasta San Fransisco en 1906, les coupes de bois redoublèrent, réduisant encore la surface de forêts primaire. Au début du vingtième siècles, plusieurs botanistes et des personnes de renom s’alarmèrent et fondèrent la ligue « sauvons les séquoias » . Aidés par plusieurs mécènes dont Rocquefeller, ils purent acquérir des centaines d’ha de cette ancienne forêt.

Aujourd’hui, seul 5% (47000ha) de la forêt originelle subsiste et est sous le contrôle des parcs Nationaux, où l’on peut recenser 80% des plus vieux sujets.Cependant, 750 000ha de seconde repousse (c’est à dire d’arbres qui peuvent atteindre l’âge de 200 ans), sont en majeur partie soumis aux exploitations forestières. Même au sein des parcs Nationaux, la « protection » de ces espaces sensibles ne me semblent pas suffisante pour la conservation de la dernière forêt humide de séquoias.img_0711

Un des facteurs les plus alarmant à mon avis est le climat. Le réchauffement climatique global planétaire, entraine une diminution des brouillards côtiers pendant la saison estivale. A la grande joie des touristes qui affluent, mais au détriment de cet environnement, qui avec un climat plus sec verra disparaître ces ancêtres, mémoire de la terre.

Le second problème à mon sens est l’impact touristique. Certe, informer et sensibiliser est important et permet d’éveiller les esprits, mais il faut prendre garde. Des routes récemment refaites qui traversent des zones d’anciennes forêts, à travers les parcs, les campings et divers boutiques à souvenir et les chemins de randonnées qui la parcours de long en large, la met en péril et menace sont équilibre.Les milliers de pas des touristes curieux tassent le sol, les voitures et énormes camping cars polluent à tout va, là où devrait exister une réserve stricte. On m’assurera cependant qu’il en existe, « plus au sud »

les "cerfs de Roosevelt" ne craignent plus les humains

les "cerfs de Roosevelt" ne craignent plus les humains

Que reste t-il donc de la réelle énergie d’une forêt ancienne sans la vie sauvage et de cette complexe symbiose qui y règne ? On nous met en garde contre l’ours noir ou le cougar, mais avec tout ce vacarme, pas un ne s’approchera à des km à la ronde. Seul le « cerf de Roosevelt » vient brouter tranquillement dans une prairie qui jouxte un parc qui porte son nom : Il s’est fait aux touristes, mais reste méfiant. Je m’étonne même de voir si peu de moustiques. Je me sens plus en visite dans un musée, dans un temple à vastes colonnes. Je m’y promène avec respect et humilité,. J’ai malheureusement l’impression de voir disparaître ce lieu et une profonde émotion m’envahit.

La encore il faudrait prendre des mesures draconiennes pour permettre d’étendre la superficie des parcs et préserver l’ensemble de la forêt de séquoia, l’ancienne comme la nouvelle, et permettre aux générations future d’admirer, comme nous en avons la chance, ce que pouvait être l’origine du monde. img_0503

Ecrit par Asso Kernunos in: Usa côtes ouest, redwood forest, sequoia |

Propulsé par WordPress | Site internet/Graphisme :Potager graphique | Template : TheBuckmaker.com