Entre des murs
A force d’avancer on a fini par quitter la Mongolie Intérieure, pour arriver vraiment “en Chine”. On retiendra du paysage naturel une montagne unique (sûrement sacrée) ayant conservé ses belles formes.
La Chine se protège (à l’époque des Mongols, aujourd’hui du désert), derrière sa Grande Muraille, que nous traversons sans en voir plus que quelques vieilles tours de glaise perchées sur les crêtes. Le 1er village en descendant du col, est fait lui aussi de glaise, et entouré de larges et hauts murs qui ont su résister au temps, aux invasions successives, et aux destructions du vieux pour que du neuf émerge, condensé à la verticale… mais qui devient souvent très vite moins fonctionnel que ces mini-barques d’antan, avec le puit à l’intérieur, la banquette unique, la terre cuite par terre, et des toits réparables (à la glaise, toujours), au fur et à mesure que le temps les émousse.
Ce jour là, une première touche de vert dans le décors si ocre-terre, est apparue. Le lendemain, la première pluie depuis le kirghizstan (octobre), le jour suivant le premier bivouak sous la tente depuis longtemps!
Pas de commentaire »
RSS feed for comments on this post. TrackBack URL