Lac Blakhach, mer interieure
Atteindre le lac de Balc’hach, en plein milieu d’une steppe désertique, c’était déjà pour nous une bonne “victoire”. Un moment j’ai bien eu peur de pas y arriver. Peur de rester collée par le goudron qui fond, asphyxiée par ces émanations nocives, fondue par le soleil de plomb. Heureusement le vent (de face, vous vous en serez douté…) rafraîchit à peine l’athmosphère, à défaut de nous obliger à forcer toujours plus sur les pédales.
A l’approche du lac c’est une ville industrielle que l’on trouve. Cheminées d’usine, station essence, camions et immeubles en béton. A fouttre la nausée: pas une ombre, pas un cm2 de fraicheur et de verdure pour aspirer toute cette opacité…
Et puis il y a le lac… Jonché d’ordures, de verre et de plastique. Les gens s’y baignent, comme si de rien. Il faut aller bien plus loin, là où il n’y a pas de route pour trouver des rives saines couleur d’émeraude. C’est pourtant une sacrée richesse! Un lac énorme, une mer intérieure d’eau douce et salée, pleine de poissons, au milieu de ce désert!!Pendant 5 jours on va le longer, près de lui le désert devient vert, la vie surgit. Dès qu’on s’en éloigne la route seule draine les hommes et leurs ordures (vraiment incroyable!!) Rares villages… quelques animaux: chevaux en liberté et chameaux adaptés à l’aridité salée de la région. Des vendeurs de poisson attendent sous le cagnard qu’un de ces citadins en vacance s’arrête lui acheter un de ces poissons séchés (super bon)
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