déc
22
2011
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Monte Azules, une jungle convoitée

Je laisse pour un moment mon fidèle compagnon “Takayan” et décide de partir vers la jungle Lacandon (selva Lacandona) qui est une réserve de biosphère, au sud de l’état du chiapas, près de la frontière avec le Guatemala. Mon intention est d’aller à la rencontre d’un peuple, qui sont d’après plusieurs articles les concernant, “les derniers mayas”

. Peu nombreux (environ 600 personnes), ils habitent trois villages aux portes de la réserve qui leur à été confié il y a quelques années : Metzbok, Naha et lacanja-Shansayab, tous trois situé à l’est de la réserve.img_0007

Arrivé par mini-bus à la ville de Palenque, située à 150km au nord du village de Naha que je compte visiter, je rencontre Paco, un contact donné. Il connait bien les Lacandons, et pour cause, il est guide touristique et organise des circuits vers les richesses que compose cette jungle. Malheureusement pour moi, je tombe sur quelqu’un de malhonnête qui me fait croire qu’il n’y a pas de service de mini-bus (collectivos, utilisés fréquemment par la population locale) et que le seul moyen pour accéder au petit village que j’ai choisis est de louer une voiture! Me doutant de l’arnaque, j’hésite à prendre ses services, mais lui faisant confiance j’accepte au moins l’aller, dont le prix est exorbitant pour le voyageur que je suis. Je m’apercevrai plus tard qu’il m’a bien évidemment menti.

J’arrive cependant dans le village des Lacandons et pour moi c’est le plus important. Je comprends que je suis également dans la famille de Shankin viejo, dernier shaman Lacandon, détenteur de l’histoire de son peuple. Celui-ci après la dernière guerre accompagna des scientifiques et journalistes vers une cité maya: Bonampak. En 1996, il s’éteignit, gardant avec lui une connaissance inestimable.

shan kin viejo

shan kin viejo

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Pendant une semaine, je parcours les montagnes aux alentours , sur les nombreux sentiers qui parcours la forêt. Enfin, j’y suis, j’attendais cette rencontre avec impatience. Je découvre alors, en compagnie de Shankin Obregon, cette jungle si familière à ce peuple. Bien que, petit à petit, l’utilisation de celle ci disparaît. La richesse de l’environnement saute aux yeux.

img_0262

img_03001L’eau coule de partout, depuis les sommets des ces courtes montagnes qui encerclent le village. Les lianes grimpent vers le ciel en s’accrochant aux arbres et rejoignent les orchidées et plantes épiphytes qui y sont déjà installées. Des fougères de toutes les tailles dont certaines mesures plus de 5m, couvrent le sous-bois. L’humidité moite ambiante fait remonter du sol les nombreuses effluves des mousses.img_0316

Il pleut depuis deux jours, rajoutant une atmosphère de jungle. Au loin, au crépuscule, le cris des singes « saragato » perce le silence de la forêt. La jungle Lacandon m’accueille dans un décor intemporel.

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Ce peuple se nomme « Hash Winik », les vrai hommes et le nom Lacandon vient en fait de la rivière Lacantun qui borde la réserve. Avant l’arrivé des conquistadors et de Cortes, ils vivaient dans la péninsule du Yucatan et dans la région de Péten, au Guatemala, qui était à l’époque inclus dans l’empire Maya. Fuyant les invasions et refusant tout contact avec l’extérieur, ils se sont regroupés au cœur de la jungle de l’actuel Montes Azules qui couvrait une superficie de deux millions d’hectares.

A partir du XXème siècle leur territoire s’amenuise de plus en plus, et, au milieu du siècle leur population menace de disparaître.

Je loge dans une grande cabane en face de la maison familiale, là où sont reçus les touristes de passage. La pièce est rustique et fraîche et les immenses tortillas de maïs traditionnelles de CoMaria sont un délice. A l’intérieur de la grand maison, les femmes s’affairent en discutant, tandis que les enfants jouent bruyamment autours d’elles. La cuisine se fait encore au feu de bois, sur des trépieds, à même le sol ou sur un socle de bois et de terre.img_0065

Mais rapidement je remarque que le niveau de vies des Lacandons est bien supérieur à celui de la plupart des indiens des communautés du Chiapas. Comme partout au Mexique, dans les villages, chaque familles possèdent une « milpa », des champs où sont cultivés maïs, haricots et plus d’une cinquantaines de plantes pour certaines communautés. Le maïs, base essentielle de l’alimentation pour confectionner une fois moulu en farine à tortillas.

Mais ici, je vois plus les gens acheter de la farine toute prête, boites de conserves et toutes sortes d’aliments industriel. Je m’ étonne même de voir autant de « police de l’environnement » aller et venir en quad ou en pick up. Plus bas dans le village, à quelques centaines de mètres de la lagune, se dressent plusieurs habitations « traditionnelles » de luxe. C’est le campement touristique avec chambres climatisées, restaurant et internet. Le site est en finition il va bientôt pouvoir accueillir son lot de touristes cherchant l’exotisme de la jungle Lacandon et en contrepartie d’un billet assistera à une cérémonie maya.

Il faut dire que la cité mystique de Palenque n’est pas loin. Et quelle cité ! Véritable témoin de l’ancienne civilisation, elle constitue un des joyaux archéologiques de la région. Le temple de Bonampak découvert lui gràce aux Lacandons et à Shan kin viejo est d’une remarquable beauté, du fait de ses peintures intérieures encore intactes. D’autres cité, au coeur de la forêt peuvent être visiter et les agences de tourisme se font une joie d’organiser des circuits « éclairs » pour visiter chrono en mains les richesses de la région.

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Le temple de Bonampak

Le temple de Bonampak

Dans le village de Lacanja shansayab, que je visite par la suite, je constate que toutes les maisons du centre du village se sont transformées en gite, restaurant, et boutique de souvenirs, cases « traditionnelles » en béton pour des logements. Tout est en chantier et on construit même des trottoirs de chaque côté de la route ! Qu’elle intérêt ici ? Certainement pour faire plus « traditionnel »!

Le gouvernement depuis quelques années soutient une politique d »écotourisme » dans la région de Montes Azules et sur les grands sites archéologiques avec l’appui de la communautés internationale dont l’Europe, avec le programme PRODESIS visant à soutenir l’écotourisme. L’état se sert des Lacandons comme une image pour faire plus authentique.

Le touriste paie pour ça, alors on demande aux hommes de porter plus souvent leurs tuniques blanches. Les villages reçoivent des subventions qu’ils distribuent aux familles. Mais cela s’arrête là, car les dividendes de l’afflux touristique ne leurs revient certainement pas.

Pour le jeune Ephraïm, lui aussi de la famille Shan kin, les aides du gouvernement ne le concerne pas. Vivant avec sa seule grand mère à l’extérieur du village, il doit se débrouiller pour vivre. Chaque semaine, il part à la chasse. Connait les plantes comestibles et médicinales, non pas pour faire le guide, car cette connaissance il l’a vraiment en lui, et lorsque je l’accompagne pour deux jours de randonnées dans la jungle, je reconnais sont instinct de chasseur à sa manière de marcher et d’écouter autour de lui. Il regrettera même de ne pas avoir emmener son fusil, lorsqu’il s’apercevra que je ne suis pas un touriste comme les autres!s1130003

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Que restera t il du peuple Lacandon dans quelques années ? Avec les enjeux financiers que représente cette forêt (et l’écotourisme en est qu’une partie immergé), quelle poids pourra avoir une communauté de quelques centaines d’individus, dépendants des ressources de l’état ?

Car ce joyau de biodiversité renferme bien des intérêts pour les firmes pharmaceutiques et de bio-technologie. Monsanto entre autres est sur les rangs et installe dans le sud de la forêt d’immenses serres pour y étudier et y reproduire les plantes médicinales connut par les peuples anciens. A des fin commerciales bien sûre, puisque le tout sera breveté. La valeur commercial des arbres rentre bien entendu en ligne de compte. Le sous sol, quand à lui, est riche en minerai et en pétrole, et comme le gouvernement est propriétaire de celui-ci et que le terme « réserve de biosphère » n’est qu’un mot dans un décret, il peut facilement dans les années à venir faire machine arrière ; Que serait alors les protestations internationales faces aux bénéfices engrangés par de telles exploitations ?

On comprends alors que le seul intérêt n’est pas la protection de la biodiversité mais bien la main mise sur les richesses d’une région, qui par le mouvement Zapatiste désire une plus grande autonomie et un pouvoir de décision sur leurs terres.

Ecrit par admin_kernunos in: Jungle Lacandon, Mexique |
déc
08
2011
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Chiapas, une réalité bien sombre

Le Chiapas est un des riches états du Mexique en termes de ressources. Forêts en abondances, montagnes donnant naissance a de nombreuses rivières, fournit à lui seul, 35% de l’électricité hydraulique du pays. Mais il regorge aussi de minerais, de pétrole et de gaz.
L’agriculture prends une part importante également avec la production du café (35%) et du Maïs.
Depuis quelques années, le Chiapas se vante d’être le premier producteur de bio-carburant du pays, avec 50 000ha de cultures.
Utilisé pour la fabrication de bio-diesel, les cultures de palmiers africains sont une vraie catastrophe pour l’environnement. Nécessitant engrais et pesticides qui contamine par la suite l’eau et le sol et apporte maladie a ceux qui les utilisent, elles supplantent les cultures destinés à la consommations des communautés et est responsable de se fait d’une augmentation des prix des produits de base de + de 50%. Des pans entiers de forêts (dont en partie la réserve de biosphère) partent en fumée pour laisser la place à ces cultures. Le gouvernement Mexicain souhaite d’ailleurs poursuivre dans ce sens en augmentant la surface de production à 900 000ha dans les vingt prochaines années.
En Janvier 2010, le congrès de l’état du Chiapas à approuvé le financement de la construction d’une usine servant à la transformation de l’huile.
En février 2010, un communiqué de la RECOMA (Réseau Latino Américain contre la monoculture d’arbres), dénonce les graves atteintes que subissent les communautés de la Selva Lacandona dans la zone de la réserve.
Des dizaines de familles ont été expulsé violemment par des forces militaires et gouvernementale, puis relogés dans des « cases » en bétons dans la ville de Palenque situé à quelques kilomètres de là.Leurs terres seront affectés à la production d’huile de palme.
La forêt Lacandon n’est pas seulement menacés par ces cultures…

L’état du Chiapas à grand renfort de publicité attire les compagnies de tourisme sur son territoire.
Une jungle intact et protégée, les eaux limpides des cascades et un tourisme solidaire fait cacher la réalité de l’enjeu que génère cette forêt.,
En 2004 avec le soutient de la France et de l’Union Européenne avec le programme PRODESIS (projet de développement social intégral et soutenable de la jungle Lacandon), le Chiapas lance un programme d’éco-tourisme dans la réserve et sur tous les monuments archéologique et naturels.

Mais qu’est ce que cela veut dire ?
Dans nos têtes, le mot écotourisme est une bonne chose. Un tourisme différent, qui permet à des familles et structures locales de mieux vivre. Cela fait jouer le commerce locale et évite le tourisme de masse en respectant l’environnement.
En théorie…
Dans la réalité du Chiapas, il en est tout autre. Ce mot devient synonyme de gros profits et d’utilisation du concept pour diviser les ethnies et mener ainsi une guerre dite « de basse intensité » visant les communautés Zapatistes ou non. Le gouvernement attise les discordes en « offrant » aux villages qui ne suivraient pas la voix de l’auto-détermination, subventions et services.

C’est ce qu’il a fait en donnant aux Lacandons, peuples minoritaire au Chiapas, la réserve de Monte Azules.

En 1972 grâce aux démarches d’un couple, Franz et Gertrude Blom, qui ont consacré une partie de leur vie a aider ce peuple, et face à la pression internationale pour préserver la dernière jungle encore intacte de la région, le gouvernement Mexicain confie la gestion de 600 000ha de forêt aux 66 familles Lacandons restantes. Mais pour cela expulse 2000 familles qui y vivaient depuis des décennies.

Depuis ce jour et jusqu’à l ’année dernière ses expulsions se multiplient, prétextant une dégradation de la réserve ! Les lacandons eux aussi usent de se prétexte pour faire valoir leurs droits sur ces terres et accusent les autres peuples de tous les maux.
Les projets touristiques appuyés par la France n’ont rien d’écologique. Dans l’un des villages (le plus touristique des trois), on peut voir le résultat d’une telle politique.

A Lacanja-Shansayab, le village est en pleine émulsion et presque chaque maison est en rénovation pour y accueillir le flot de touriste qui chaque année, passe par ce village avec les tours opérators.
Petit à petit il se transforme et devient une sorte de « club méd » de la jungle.
Maisons en béton et toit de paille (traditionnelle) sanitaires (sans assainissement), climatisation des chambres, internet…
On distribue gratuitement des outils de jardins à chaque famille pour qu’elles entretiennent les plantes mises en terre. On y installe même des trottoirs, pensant semble t il à une fréquentation importantes des voitures dans l’avenir. Les conseillers aux tourisme incite bien sur le habitants à porter leurs tuniques blanches traditionnelles « Parce que le touriste veut de l’exotisme et qu’il paie pour ça ».
Des mégas projets sont en cours de réalisation (ou dans les cartons), dans tous les sites archéologiques du Chiapas. Sites sacrés, cascades et lacs azurés font l’objet d’infrastructures touristiques visant une clientèle riche et aisées.

Certains organisme dénonce le manque de consultations avec la population locale. Les projets ne sont pas adaptés pour que les familles en tire un quelconque revenu et les structures n’ont plus rien à voir avec le label d’éco-tourisme.
Orchestré par l’état et les multinationales, on fait mains basses sur les richesses de cette région exceptionnelle.

Le tourisme n’est qu’un des quatre grands axes de la région. Le pétrole, le gaz et le minerais en sont les trois autres. Mais un autre intérêt attire les multinationales : la biodiversité que renferme cette jungle. Les plantes, utilisés depuis des générations pour l’usage de la médecine traditionnelle, intéresse les firmes pharmaceutiques. Dans le sud de la réserve, de gigantesques serres sont installés pour étudier, cultiver et breveter les trésors que renferme ce biotope.

DÉMOCRATIE ! LIBERTÉ ! JUSTICE !

Caracol V, Roberto Barrios,
le 8 avril 2005

Article publié dans le n° 32 de CQFD, mars 2006.
http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article959

Le Caracol Roberto Barrios
dénonce

AUPRÈS DE L’OPINION PUBLIQUE,
Auprès de la société civile mexicaine et internationale,

Les faits suivants :

Tout au long des dernières années, divers organismes gouvernementaux tels que l’INI, le SEDESOL, le SEMARNAP, le ministère du Tourisme et le conseil municipal de Palenque, entre autres, ont tenté de faire construire un complexe touristique aux abords de la rivière Bascán, située sur le territoire de la commune rebelle de Roberto Barrios.
À plusieurs reprises, le refus opposé par notre communauté est parvenu à paralyser ce projet mais, une fois de plus, les promoteurs de ce projet d’exploitation reviennent à la charge, avec les mêmes arguments, en répétant les sempiternels mensonges du discours démagogique des entreprises. Nous savons pertinemment à quel point les entreprises du secteur hôtelier, de la restauration et du tourisme convoitent nos terres et la taille des intérêts en jeu. Ce sont eux, les chefs d’entreprise, les principaux bénéficiaires de l’exploitation de nos ressources naturelles, quoi qu’ils disent en nous rebattant les oreilles avec leurs belles promesses de développement et de confort pour nos communautés.
Nous connaissons les problèmes qui ont surgi partout où ce type de projet a été réalisé, comme aux cascades de Agua Azul, de Misol-ha et autres, où les inégalités et les affrontements inter-communautés sont évidents. Et aucun organisme n’intervient pour tenter de résoudre de tels problèmes, on cherche uniquement à les occulter et à prétendre que tout va bien. La construction de locaux et l’aménagement du territoire ne répond en rien aux besoins des habitants des villages affectés et nous ne croyons pas non plus que nous allions tirer quelque bénéfice que ce soit de ce projet.
Les divers gouvernements, fédéraux ou locaux, savent pertinemment que de semblables projets ne sont faits que pour créer une belle image aux yeux du reste du monde, de belles cartes postales et de belles photos pour illustrer livres et revues s’adressant aux gens argentés qui viennent jouir de nos ressources naturelles, tandis que la réalité profonde de la misère et de l’exploitation ne sortent pas sur les photos ni dans les journaux : nous n’y figurerons qu’en tant que curiosité exotique menacée de disparition.

Nos coutumes et nos traditions, nos chants et nos danses, nos langues et nos costumes traditionnels ne vont servir qu’à amuser et à rendre plus gais les fêtes et les réunions de ceux qui peuvent payer en pesos, en dollars ou en euros. Une façon d’entretenir et d’augmenter encore la situation d’exclusion, d’exploitation et de pauvreté chez nous, dans nos propres demeures.
Dans le même temps, on va aussi ravager un patrimoine que nous avons hérité de nos ancêtres, qui avaient su le préserver jusqu’à nos jours pour que nos peuples puissent en jouir et en profiter sans surexploitation ni exagération. Ce patrimoine, on veut maintenant l’endommager, en transformant en vile marchandise tout ce qui peut être vendu.
La destruction arrive et avec elle les arbres sont abattus. Le vice, les drogues, les maladies l’accompagnent et les eaux sont polluées, alors que nous y puisons quotidiennement selon nos besoins.
Le 20 juin 2003, le conseil des terres communales avait déjà dénoncé les mêmes problèmes et montré que l’intention est la même, que tous ces projets de complexe touristique dans ces cascades ne sont qu’une provocation visant à déstabiliser, à diviser et à faire s’affronter les communautés zapatistes et non zapatistes.
Nous voulons nous adresser à certains de nos frères indigènes qui, éblouis par la richesse, ont cédé à la tentation du pouvoir et contribuent à promouvoir le signe de la mort au sein de nos villages, sans que leur importent les conséquences immédiates et futures. Nous les informons que désormais non seulement la communauté en résistance s’y oppose, mais que nous ont rejoints nos frères qui croyaient auparavant aux partis politiques, ce qui montre suffisamment la vérité de notre refus. Au vu de tout ce qui arrive, ceux qui ne croyaient pas que cela pouvait se passer prennent conscience aujourd’hui de la réalité.
Nous exigeons le respect de nos communautés, de leurs ressources naturelles et de leur territoire. Nous exigeons de paralyser immédiatement ce projet. Nous exigeons le retrait définitif du projet dénommé Écotourisme sur nos terres. Nous exigeons le respect de notre vie communautaire.

Ecrit par Asso Kernunos in: Chiapas, monte azules | Mots-clefs :, , ,

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