juin
15
2011
0

Walker Island, bis

Me revoilà de retour à walker island, où tout à commencer pour moi, en septembre; Le lieu veut dire l’île du marcheur, ou comme je l’interprète: l’île du cheminant. Pour moi, encore tout un symbole. Les premiers temps, je m’installe dans la petite cabane, puis rapidement remonte ma tente. Je n’y ai pas dormis depuis  le temps de l’inondation, et c’est comme un déclic, je reprends mes réflexes de voyage, et commence par un  feu de camp.

home sweet home

home sweet home

la "Palatka" remontée

la "Palatka" remontée

Et puis, à Walker Island, il y a aussi les cochons de Dave. Ils sont là non seulement pour nettoyer, mais aussi pour être plus à l’aise pour faire naître la vie. Un matin, en allant voir si tout allait bien, ma joie fut immense, non seulement la première coche avait mise bât, mais la deuxième, devant mes yeux donnait naissance à sa progéniture! La troisième, quand à elle, allait et venait de l’une à l’autre en flairant et poussant des petits cris interrogateurs. A son tour elle allait avoir des porcelets dans quelques jours.

Mais qu'est ce donc?

Mais qu'est ce donc?

merci maman!

merci maman!

Avant de repartir pour la longue étape suivante, il me faut… Attendre. Une carte bancaire défaillante, m’oblige à rester plus longtemps en pays Canadien. en attendant la nouvelle carte, je décide d’apprendre quelque chose d’utile. Comme dans l’Altaï pendant l’hiver 2009/2010, où j’apprenais à tanner et coudre des peaux de chèvres, en voyant Dave se servir de sa forge, il me vient une idée. Pourquoi pas ici connaître quelques rudiments de la forge, du marteau et de l’enclume. Je demande alors à Dave de m’aider dans la réalisation d’un outil indispensable au voyageur campeur: un couteau. intéressé, il m’enseignera tant bien que mal (je ne maitrise pas encore bien la langue pour comprendre les termes techniques), comment chauffer le métal, le battre et faire en sorte que la lame soit assez dure pour trancher et le dessus souple pour encaisser les chocs. Après deux tentatives, nous réussiront à partir d’un doigt de râteau andaineur à chevaux d’en faire un petit couteau, nouveau compagnon de route et à la fois souvenir de Bella-Coola.

de la force du feu nait un outil

de la force du feu nait un outil

opération délicate...

opération délicate...

un résultat concluant...

un résultat concluant...

Ecrit par Asso Kernunos in: Non classé |
juin
14
2011
0

Bella-Coola Côté mer

Une des choses qui me tenait à cœur, c’était de sous-titrer en Anglais le dernier film réaliser sur la Taïga Russe et la Primorié. Je voulais le projeter ici dans la vallée, et, pendant le voyage vers les USA, l’offrir au personnes de rencontre. Aussi, lorsque je fut à Trémargat, je put m’atteler à cette tâche grâce à l’aide de John Booth, qui dans un Anglais parfait me traduisit le film. Organisé par une petite association locale de la vallée, la soirée de projection et d’échange, attira une vingtaine de personnes. Une fois de plus, cependant, je racontais l’histoire de mon expérience parmi les forces de la nature et ma rencontre avec la mère Grizzly.

Comme en remerciement, Bill m’invite sur son voilier, pour me faire découvrir côté mer, les richesses de ce pays. Comme son bateau est assez spacieux, toute l’équipe se met en “day off”, et partons tous pour une petite ballade dans ce fjord majestueux.

sur le petit port de pêche, préparation au départ en mer

sur le petit port de pêche, préparation au départ en mer

Lorsque tout est prêt et chargé dans le voilier, nous quittons le port, tranquillement au moteur. Il fait un temps ensoleillé et le peu de vent soufflant en légère brise, nous empêche de sortir les voiles. Dans cet univers de fjords, entourés de hautes montagnes encore enneigées pour la plupart, on s’aperçoit du caractère unique qu’est la vallée de Bella-Coola. Sur des centaines de kilomètres, du nord au sud, s’étendent vallées et montagnes, rivières et forêts. Plus d’une vie serait nécessaire pour explorer cette région si sauvage.

A travers le fjord  "Bentinck Arm"

A travers le fjord "Bentinck Arm"

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Il faut trois heures environ, à petite vitesse, pour atteindre un lieu hautement symbolique à mes yeux: Le dernier grand cèdre rouge. Un point sur la carte comme attraction touristique et musée à la fois. Tellement gigantesque, déjà à l’époque de l’exploitation qui eut lieu un peu partout, que les bûcherons, ont préféré s’attaquer aux “plus petits”. A le voir ainsi, dernier représentant de ses pères, je ne peux m’empêcher de penser comment devait être la vallée, avant, il y a longtemps. On ne voyait certainement pas les montagnes, la forêt dominait alors par son imposante et massive couverture végétale. Après la visite, nous reprenons le bateau pour un autre site, sacré chez les Nuxalk: Une source d’eau chaude! en avant pour un bain chaud, prélude à la prochaine hutte de sudation qui va se dérouler à walker island.

the big tree

the big tree

hot spring

hot spring

Après avoir passé quelques heures à se relaxer, il faut penser à repartir, afin d’arriver avant la nuit au port. Bill nous attends tranquillement à quelques encablures du rivage. Un coup de pneumatique et nous revoilà à bord. Le chemin du retour est somptueux par la beauté du ciel et de la mer. Les habitants du monde sous marins, tels des enfants curieux viennent nous observer et jouer avec le bateau en se mettant devant la proue. En s’inclinant, ils nous observent avec intérêt, on pourrait  presque les toucher.

Après nous avoir suivit un bon moment, dsc_0180les dauphins repartent à leur activité quotidienne: la pêche.

contact entre le monde animal et celui de l'homme

contact entre le monde animal et celui de l'homme

Merci à Bill pour sa gentillesse, de m’avoir emmené ainsi que toute l’équipe pour cette journée magnifique, pleine de surprises et d’enchantement.

Ecrit par Asso Kernunos in: Canada, bella coola |

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