Bella-Coola Côté mer
Une des choses qui me tenait à cœur, c’était de sous-titrer en Anglais le dernier film réaliser sur la Taïga Russe et la Primorié. Je voulais le projeter ici dans la vallée, et, pendant le voyage vers les USA, l’offrir au personnes de rencontre. Aussi, lorsque je fut à Trémargat, je put m’atteler à cette tâche grâce à l’aide de John Booth, qui dans un Anglais parfait me traduisit le film. Organisé par une petite association locale de la vallée, la soirée de projection et d’échange, attira une vingtaine de personnes. Une fois de plus, cependant, je racontais l’histoire de mon expérience parmi les forces de la nature et ma rencontre avec la mère Grizzly.
Comme en remerciement, Bill m’invite sur son voilier, pour me faire découvrir côté mer, les richesses de ce pays. Comme son bateau est assez spacieux, toute l’équipe se met en “day off”, et partons tous pour une petite ballade dans ce fjord majestueux.
Lorsque tout est prêt et chargé dans le voilier, nous quittons le port, tranquillement au moteur. Il fait un temps ensoleillé et le peu de vent soufflant en légère brise, nous empêche de sortir les voiles. Dans cet univers de fjords, entourés de hautes montagnes encore enneigées pour la plupart, on s’aperçoit du caractère unique qu’est la vallée de Bella-Coola. Sur des centaines de kilomètres, du nord au sud, s’étendent vallées et montagnes, rivières et forêts. Plus d’une vie serait nécessaire pour explorer cette région si sauvage.
Il faut trois heures environ, à petite vitesse, pour atteindre un lieu hautement symbolique à mes yeux: Le dernier grand cèdre rouge. Un point sur la carte comme attraction touristique et musée à la fois. Tellement gigantesque, déjà à l’époque de l’exploitation qui eut lieu un peu partout, que les bûcherons, ont préféré s’attaquer aux “plus petits”. A le voir ainsi, dernier représentant de ses pères, je ne peux m’empêcher de penser comment devait être la vallée, avant, il y a longtemps. On ne voyait certainement pas les montagnes, la forêt dominait alors par son imposante et massive couverture végétale. Après la visite, nous reprenons le bateau pour un autre site, sacré chez les Nuxalk: Une source d’eau chaude! en avant pour un bain chaud, prélude à la prochaine hutte de sudation qui va se dérouler à walker island.
Après avoir passé quelques heures à se relaxer, il faut penser à repartir, afin d’arriver avant la nuit au port. Bill nous attends tranquillement à quelques encablures du rivage. Un coup de pneumatique et nous revoilà à bord. Le chemin du retour est somptueux par la beauté du ciel et de la mer. Les habitants du monde sous marins, tels des enfants curieux viennent nous observer et jouer avec le bateau en se mettant devant la proue. En s’inclinant, ils nous observent avec intérêt, on pourrait presque les toucher.
Après nous avoir suivit un bon moment, les dauphins repartent à leur activité quotidienne: la pêche.
Merci à Bill pour sa gentillesse, de m’avoir emmené ainsi que toute l’équipe pour cette journée magnifique, pleine de surprises et d’enchantement.
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