Réadaptation à la route, surl’île de Vancouver
Le départ est lancé, me revoilà de nouveau sur les routes après de longs mois d’absence et de repos. Prochain objectif: la Selva Lacandones au sud du Mexique, à plus de 6200km. Je compte cependant faire une étape dans la mythique forêt de Séquoïa géant, en Californie afin d’y terminer mon reportage sur la “Rainforest”, commencer au Canada et en Alaska. Je part de la vallée gonflé à bloc, avec dans mes sacoches, un cadeau de Dave: lard salé et saucisses sèches, qui feront mon bonheur sur tout le trajet de l’île.
Le ferry me dépose après plusieurs heures de navigation sur l’île de Vancouver, à Port Hardy, où j’entame mes premiers tours de roues. On m’avait informé que le nord de l’île était plus boisé que le sud. En fait, la personne devait certainement rouler en voiture, car du haut de mon vélo et à la vitesse où je vais, je n’ai pas la même perception des choses. Les coupes rases sont bien là, partout, dans les vallées comme dans les montagnes, et seule une bande boisé demeure de part et d’autres de la routes afin de ne pas traumatiser le touriste, qui à 100km/h, ne s’aperçoit de rien. mais je temporise et me dis que “peut être” sur la côte nord ouest, là où il y a peu de routes, la forêt est plus présente, plus belle aussi.
Je prends mon temps afin de me réadapter à la route et au vélo chargé différemment,il ne me faut cependant que quelques jours pour atteindre le sud de l’île et la petite ville de Victoria où un autre ferry doit m’emmener sur le continent et le premier état des USA, celui de Washington.
En attendant ce dernier je profite de me balader dans la ville qui regorge de touristes. C’est une aubaine pour bon nombre de sculpteurs et artistes des premières nations qui sur le pavé exercent leurs arts. Au détour d’une rue je tombe sur un “Dark Vador” plus vrai que nature, qui se recycle après avoir été battue par le “dernier des jedei”
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