sept
19
2010

Dépannage

La remorque bricolé, je repars de plus belle, avec une impression de poids en plus. La roue étant plus petite, il est plus difficile de trainer la remorque. la roue se décompose à vue d’œil, et déjà le lendemain, je suis obligé de la réparer. le pneu part en lambeau, et la chambre à air devient visible. maintenant c’est sûre, je n’irais pas jusqu’au bout avec pareil équipement. un autre village sur ma route me fait faire le tour des garages, espérant y trouver une autre roue. peine perdue, personne ne possède ce genre d’article. Je tente même de me renseigner si quelqu’un connaît une famille ayant des enfants, mais curieusement, personne ne peut me répondre. a croire qu’ils ne se connaissent pas.

Tans pis je tente d’avancer coute que coute, et compte faire du stop si jamais la roue me lâche.

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dépanné par les rangers

La montagne se rapproche, j’entame la partie piste, qui cependant est plus que roulante, en Russie elle ferait facilement office d’autoroute.

Je me décide finalement à faire du stop avant de grimper trop dans la montagne, car la haut si la roue lâche je risque fort d’être bloqué. C’est un pick-up des rangers locaux (forestiers de type ONF, assermentés, faisant office de “police” des forêts) qui me vient en aide et me permet de passer le col et de redescendre dans la vallée.

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Un peu déçu de ne pas avoir fait la route en vélo, tant le paysage est beau. Lorsque passé le col, nous entamons la descente, je me dis que j’ai évité une galère. dans l’état où était arrivé ma roue, je n’aurais put rouler dans cette descente vertigineuse.

La voiture s’arrête à une maison qui leur sert de bureau et rencontre Kirk,  le chef du groupe qui me permet de planter la tente à leur base. Un premier contact important se crée pour avoir des informations sur la région et sur le parc provincial de Tweedsmuir, l’un des plus grands parc de Colombie Britannique, que nous venons de traverser en voiture.

Je monte rapidement la tente et file vers un endroit indiqué où l’on peut apercevoir des ours à pécher. Sur place, une vingtaine de touristes attendent l’évènement… qui ne viendra pas. Je discute avec les rangers chargés de la sécurité et apprends que les grizzlys et autres ours noirs peuvent être dangereux en cette saison où la recherche de nourriture est une priorité. Un fusil à l’épaule et une bombe lacrymogène à la ceinture, ils sont prêt à toutes éventualités. Avec les gens parqués derrière une clôture électrique, je ne peut m’empêcher de souris, pour une fois ce sont les humains qui sont gardés comme des vaches.

Ecrit par Asso Kernunos in: Canada | Mots-clefs :,

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